Les cuisses de grenouille, je n'y résiste pas !
Principal pays consommateur de ce bratacien qui se décline en quelques 4000 espèces dont seules une cinquantaine sont comestibles, la France avait interdit sa pêche et sa culture pendant plus de trente ans pour le protéger de la disparition alors qu'il est utile dans le monde agricole, engloutissant tous les jours une grande quantité d'insectes en tous genres. Désormais autorisé, leur élevage (raniculture) intensif, qui en est cependant à ses premiers balbutiements en raison de la complexité des facteurs de développement de ces animaux, encore peu connus, permet de s'en régaler, mais toujours à un prix assez prohibitif s'agissant des cuisses de grenouilles fraîches. Difficile en effet d'en voir à l'étal du poissonnier affichées comme telles et provenant du territoire national. Les grenouilles sont souvent importées sous deux formes : vivantes, originaires des pays de l'est (Turquie ou Hongrie, Egypte, Albanie), elles sont souvent destinées à la grande restauration ; déjà dépecées, sous forme de cuisses, elles sont congelées ou surgelées et plus faciles à trouver en grande distribution, leur provenance étant alors la Chine, l'Indonésie, le Pakistan, l'Inde...
Hier, au marché, il y en avait des françaises, de belle taille, embrochées, à 20 euros la brochette de six, ce qui est assez cher, mais j'en avais envie, vu leur rareté. Pour un mets de cette qualité, ma recette préférée reste la plus simple : il suffit de les fariner sur toutes les faces et de les frire dans de l'huile très chaude à laquelle on ajoute une grosse noix de beurre, environ 3mn sur chaque face, le temps qu'elles soient dorées de part et d'autre. Parsemez de fleur de sel et de poivre, c'est tout ! Pour les inconditionnels, un peu de beurre d'escargot peut aussi relever leur goût assez subtil. Servies avec une salade verte en entrée, et ajouter quelques pommes vapeur si on veut en faire un plat unique pour un repas léger.
Principal pays consommateur de ce bratacien qui se décline en quelques 4000 espèces dont seules une cinquantaine sont comestibles, la France avait interdit sa pêche et sa culture pendant plus de trente ans pour le protéger de la disparition alors qu'il est utile dans le monde agricole, engloutissant tous les jours une grande quantité d'insectes en tous genres. Désormais autorisé, leur élevage (raniculture) intensif, qui en est cependant à ses premiers balbutiements en raison de la complexité des facteurs de développement de ces animaux, encore peu connus, permet de s'en régaler, mais toujours à un prix assez prohibitif s'agissant des cuisses de grenouilles fraîches. Difficile en effet d'en voir à l'étal du poissonnier affichées comme telles et provenant du territoire national. Les grenouilles sont souvent importées sous deux formes : vivantes, originaires des pays de l'est (Turquie ou Hongrie, Egypte, Albanie), elles sont souvent destinées à la grande restauration ; déjà dépecées, sous forme de cuisses, elles sont congelées ou surgelées et plus faciles à trouver en grande distribution, leur provenance étant alors la Chine, l'Indonésie, le Pakistan, l'Inde...
Hier, au marché, il y en avait des françaises, de belle taille, embrochées, à 20 euros la brochette de six, ce qui est assez cher, mais j'en avais envie, vu leur rareté. Pour un mets de cette qualité, ma recette préférée reste la plus simple : il suffit de les fariner sur toutes les faces et de les frire dans de l'huile très chaude à laquelle on ajoute une grosse noix de beurre, environ 3mn sur chaque face, le temps qu'elles soient dorées de part et d'autre. Parsemez de fleur de sel et de poivre, c'est tout ! Pour les inconditionnels, un peu de beurre d'escargot peut aussi relever leur goût assez subtil. Servies avec une salade verte en entrée, et ajouter quelques pommes vapeur si on veut en faire un plat unique pour un repas léger.
J'avais fait des cuisses de grenouille pour les enfants (à leur demande, en plus du homard et du turbot) pour notre soirée de la st Sylvestre, ça me donne envie de recommencer!
RépondreSupprimerC'est impressionnant de voir des enfants avoir des goûts aussi variés en nourriture !
SupprimerDe bonnes choses à manger, enfin ! Je m'invite volontiers à ta table tous les jours !
RépondreSupprimerUne de mes moitiés a les cheveux qui se dressent sur la tête, l'autre attrape goulument une brochette ! Sympa, cette cuisine, même si je connais déjà beaucoup de ses recettes ;)) Salut Col... euh, Namelie !
RépondreSupprimeril y a au moins 30 ans que je n'en ai pas mangé!....tu me donnes un goût de nostalgie, là!.....
RépondreSupprimerJe me rappelle avoir mangé une grosse grenouille entière (ou un batracien d'aspect identique) en Malaisie. Elle avait quand même été dépecée avant d'être frite, mais c'était définitivement les cuisses la meilleure partie, le reste étant truffé de petites morceaux mi-osseux, mi-cartilagineux qu'on tente désespérément de recracher avant d'avaler la moindre bouchée.
RépondreSupprimerLorsque j'en prépare (cuisses uniquement), c'est au beurre d'escargot, comme tu le suggères. Mais à y réfléchir, l'ail doit probablement occulter une partie du goût, ce qui ne doit pas être le cas de ta préparation au poivre.
Je me souvenais de l'expérience, relatée dans ton blog, des insectes qui craquaient en bouche, mais les grenouilles entières, ouille, ouille, ce devait être quelque chose ! C'était peut-être même un crapaud, hiiii, dans ces pays-là, on mange tout ce qui bouge, Sothy ne va pas me contredire !!! En principe, je privilégie le goût nature des aliments, sauf si j'ai l'occasion d'en manger très souvent, alors là je me laisse aller dans les sauces et autres, avec heureuse surprise parfois des ratés aussi !
SupprimerContente de vous retrouver ici, amis blogueurs ! Pour les retrouvailles, j'ai risqué beaucoup, parce que les cuisses de grenouille, aïe, aïe, ça craint souvent quand on ne connaît pas trop bien les invités !
RépondreSupprimerMoi j'adore ! Alors tu peux m'inviter !!!!!
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